La coexistence de 2 définitions

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Sommaire

Définition 1 : Argile = taille d'élément

La première définition de l'argile se fait selon la taille des particules : les argiles granulométriques.

Sous ce registre, le terme argile correspond à l’ensemble des minéraux présentant une taille inférieure à 2 µm dans une roche. Cette coupure granulométrique invisible à l'œil est héritée des limites d'études au microscope à la fin du XIXe siècle. Les cristaux présentant alors une taille inférieure à 2 µm n'étaient pas reconnaissables et classés sous l’appellation "argile".

Dans cette définition du terme argile, on peut donc retrouver toutes les particules d'une taille < 2 µm : les argiles minéralogiques, débris de quartz, silice, oxydes de fer et d'aluminium, cristaux de calcaire mais aussi des micro organismes. Ceci amène donc à la deuxième définition de l'argile.

La fraction des différentes classes granulométriques et leurs pourcentages de répartition dans un sol permet de déterminer la texture du sol (source : CAILLERE et al., 1982)

Définition 2 : Argile = minéral formé de feuillets aux multiples structures

La deuxième définition de l'argile est la nature de l'argile : les argiles minéralogiques.

Les argiles sont définies par les minéralogistes comme étant des phyllosilicates : minéraux constitués de feuillets de silicate d'alumine (on parle aussi de minéraux argileux). Les minéraux qu’elle possède, la composition des feuillets, leur épaisseur, leur structure définissent la famille argileuse et plus précisément le type d’argile.

Ces phyllosilicates se retrouvent dans la classe granulométrique des argiles : l'essentiel des argiles et particules qu'on appelle "argiles" sont des argiles minéralogiques.

Des différences existent dans les protocoles selon les laboratoires d’analyses

Les analyses granulométriques sont réalisées via des tests de sédimentation d'échantillons de sol tamisés et broyés. Le principe est basé sur la vitesse de chute des particules selon leur grosseur. Cette sédimentation est couplée au préalable à une dispersion des particules élémentaires.

Selon les protocoles utilisés en laboratoire, et  dans le but de se rapprocher de la fraction minéralogique (argiles "vraies"), l’analyse granulométrique peut être effectuée avec ou sans décarbonatation préalable ou bien avec ou sans destruction de la matière organique.

Il est donc important par l’analyse granulométrique d'accéder aux argiles « vraies » ou minéralogiques, dont le rôle est fondamental dans les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol.

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