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Dans un contexte d’augmentation des prix des intrants, d’aléas climatiques de plus en plus fréquents et de pression de la société vis-à-vis des questions environnementales, la valorisation de l’azote est un enjeu crucial pour la performance des fermes des agriculteurs membres de la League.
Cette formation vient en complément de la précédent sur l’optimisation de la fertilisation des cultures d’hiver et vise à fournir les spécificités liées aux cultures de printemps.
Pourquoi optimiser la fertilisation azotée est un enjeu si important pour les agriculteurs ?
Le contexte de ce premier trimestre de 2022 montre que les prix des engrais peuvent être très volatiles et qu’il est important de rechercher plus d’autonomie et de résilience sur la ferme.
Le prix des engrais connaît un contexte fortement haussier
Le prix des engrais azotés a connu un boom depuis mars 2020 qui s’est particulièrement accentué depuis septembre 2021. Voici deux indicateurs qui illustrent cette flambée des prix entre mars 2020 et mars 2022 (situation au 30/03/2022) :
- Solution azotée 30% FOT Rouen : +465% à 875 €/t ;
- Ammonitrate 33,5% Franco France : +380% à 1200 €/t.
Les charges liées aux autres posts, souvent liées de près ou de loin au prix de l’énergie, ont également : charges de mécanisation, produits phytosanitaires, GNR, etc.
Aligné sur le prix du gaz
Le cours du gaz a augmenté de 300% entre mai et novembre 2021 (voir graphique ci-dessous).
Le prix des engrais et celui du gaz sont liés : les engrais azotés de synthèse sont fabriqués à partir de gaz fossile.
En réponse à la flambée des coûts de production, les industriels ont réduit temporairement leur activité.
La demande soutenue et les disponibilités limitées ont ainsi entraîné des tensions sur le marché des engrais.
Une recherche d'autonomie et de résilience
Les conséquences économiques sur nos fermes françaises sont fonction des modèles de production, des cultures, des orientations technico économiques, etc.
Nous sommes de plus en plus nombreux à cultiver différemment, à nous tourner vers des pratiques qui remettent le sol au cœur du système de production et qui visent à réduire notre dépendance vis-à-vis des intrants extérieurs.
Dans ce cadre, l’optimisation de la fertilisation azotée est un axe de travail sur lequel les agronomes et les membres d’AgroLeague planchent tout particulièrement.
Ajuster les reliquats sortie d’hiver pour le bilan azoté des cultures de printemps
Dans cette partie, seront présentées les spécificités des cultures de printemps comparées aux céréales d’hiver lors de la réalisation du bilan azoté.
La majorité des pertes de nitrate par lixiviation a lieu pendant l’interculture
Mesurer les reliquats consiste à mesurer la teneur en azote minéral d'un échantillon de terre pour estimer la quantité d'azote minéral disponible pour la culture en place ou à venir.
Les cultures de printemps sont implantées après l’hiver et donc après une période pluvieuse qui peut engendrer des pertes d’azote par lixiviation.
→ En t’inscrivant à ce module, tu découvriras pourquoi il est important de chiffrer ces pertes.
Évaluer l’impact du drainage sur le reliquat azoté de sortie d’hiver
La perte d’azote par lixiviation dépend essentiellement de la pluviométrie et du type de sol.
Retrouve la synthèse complète préparée par Martin Rollet de la méthode qui permet d’estimer les pertes d’azote pour chaque horizon.
Un exemple concret est également donné pour illustrer la mise en pratique de cette méthode.
La fertilisation des principales cultures de printemps
Dans cette partie, nous rentrons dans le détail de quatre cultures de printemps bien représentées dans le paysage agricole français : le maïs, le tournesol, le sorgho et le soja.
Les besoins azotés des différentes cultures
Les besoins azotés sont très différents selon les cultures et au sein d’une espèce selon son l’orientation du produit fini.
Tu retrouveras dans ce module une synthèse pragmatique des besoins azotés des quatre cultures considérées (maïs, tournesol, sorgho, soja) avec les spécificités des différents produits.
Fractionner les apports
Les besoins en azote des cultures varient en fonction de leur stade de développement.
La connaissance des pics de besoins permet d’aligner la fourniture azotée avec les besoins des plantes.
Dans ce cadre, un fractionnement des apports peut être envisagé pour aligner les fournitures d’azote avec les besoins de la plante.
Dans ce module, les besoins azotés des cultures en fonction du temps sont représentés schématiquement et analysés pour identifier les meilleures pratiques en termes d’efficacité d’apport.
Types d’apports
La forme d’azote à apporter fait également partie intégrante de la réflexion :
Ammonitrate, urée, solution 39 : quelle forme pour quel usage ?
Inscris-toi au module pour retrouver la synthèse préparée par Martin Rollet.
Les besoins en oligo-éléments
Avec les membres de la League, nous utilisons les analyses de sève comme outils de pilotage agronomique afin de prévenir et de corriger les déséquilibres nutritifs avant d’observer les premiers symptômes.
L’interprétation des analyses de sève permet de proposer des mélanges d’oligo-éléments correspondant à l’état nutritionnel des cultures.
Ces apports, à appliquer par voie foliaire notamment, ont pour objectif de compenser ces déficits afin de gagner en rendement et d’obtenir des cultures plus saines.
Inscris-toi au module pour retrouver les recommandations de l’équipe d’agronomes d’AgroLeague issues de l’interprétation de plusieurs centaines d’analyses de sève sur la campagne 2021.
Azote et produits résiduaires organiques (PRO)
Après avoir détaillé les spécificités liées à l’azote minéral, nous expliciterons celles de l’azote organique.
Prendre en compte le coefficient d'équivalence engrais des PRO
Connaître les valeurs fertilisantes des PRO est indispensable pour les intégrer dans un plan de fumure.
Dans cette partie, tu retrouveras les explications de Martin Rollet sur les coefficients d'équivalence engrais des différents types de PRO afin de bien identifier la part d’azote qui sera réellement disponible pour la culture.
Capitaliser sur les couverts végétaux
Intégrer des légumineuses dans la composition d’un couvert végétal permet de fixer et de restituer de l’azote pour le système de cultures.
Les quantités d’éléments nutritifs réellement restituées par le couvert végétal à la culture suivante dépendent d’une multitude de facteurs.
→ Découvre dans cette partie quels sont ces facteurs avec un exemple concret pour illustrer le propos.
La destruction du couvert végétal avant implantation d’une culture de printemps
La date de destruction du couvert a un impact sur les restitutions d’azote qu’il sera en mesure de générer.
Cependant, d’autres nécessités rentrent en compte dans la gestion du couvert avant implantation d’une culture de printemps selon la zone géographique et le mode d’exploitation : réchauffement du sol, résidus carbonés au sol, réserve utile, etc.
Pour aller plus loin, une formation AgroLeague sur la thématique de la gestion du couvert végétal avant implantation d’une culture de printemps est disponible sur ce lien.
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