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Je suis la 3e génération d’agriculteurs sur la ferme : alors je me suis naturellement investi dans des études agricoles avec un BTCS ACSE. J’ai d’abord travaillé dans une coopérative agricole: en tant que magasinier puis responsable de site.
Par la suite, en 2018, j’ai décidé de m’installer sur ma ferme de 156 ha avec du blé, du colza, de l’orge, et du maïs.
Un an plus tard, en 2019 j’ai eu un déclic. Je me suis dit qu’il serait intéressant de travailler autrement. Alors, j’ai suivi des conférences en ligne (avec Lucien Seguy par exemple), j’ai construit une base de documentation sur le semis direct. Je me suis rendu compte que c’est un système qui permet d’être plus d’être résilient et surtout d’avoir un sol plus vivant.
Je suis allé voir ce qui se passait ailleurs : ça m’a permis de confirmer qu’il était encore possible de retrouver cette vie biologique active dans le sol, que nous avions perdu petit à petit depuis quelques générations.
Moi, j’avoue, j’ai eu la chance d’avoir des terres avec un taux de matière organique correcte. J’ai démarré avec des parcelles avec 1,6 à 2,3% de MO, alors le démarrage était évidemment plus serein. C’est une chance indéniable.
J’ai commencé à faire des couverts végétaux avec AgroLeague. Baptiste, agronome de la League, m’a conseillé de faire de la phacélie, de la moutarde, du radis et de la vesce. Bien sûr, ça a été pensé vis-à-vis de mon contexte pédoclimatique. Alors, j’ai démarré un couvert court entre deux céréales, et le résultat a été concluant, j’ai eu une bonne levée.
Et puis, j’ai hâte de pouvoir refaire des couverts, au vu de la restitution du sol, j’en suis très satisfait.
J’ai aussi fait des analyses de sol avec AgroLeague, puis, lors de la visite de ferme avec Baptiste, suite aux analyses faites, on a vu ensemble qu’il y avait des carences : alors il m’a expliqué ce qu’il en était et m’a proposé des solutions claires.
Comparé à d’autres analyses faites avec d’autres groupes, c’est beaucoup complet, ça va plus dans le détail, et donc plus rassurant.
Quand j’ai l’occasion de participer aux tours de plaine, j’en tire que du positif : c’est très enrichissant d’observer les collègues, constater l’évolution de leurs systèmes. Ça nous réconforte, on se dit qu’on va vers la bonne direction. On se dit que si on continue, on aura des sols comme eux:).
Ce que j’ai trouvé chez AgroLeague ? C’est un réseau d’agronomes indépendants, mais aussi un réseau d’agriculteurs qui ont les mêmes vocations !
Je reste optimiste : la machine est bel et bien lancée : je commence à gagner en technique, je fais des essais, pour enrichir mes sols.
Savoir qu’AgroLeague est mon partenaire, me rassure :
si j’ai besoin de documentations, d’échanges, de retours, de discussions, je peux y avoir accès, et c’est une force pour mon quotidien.
Si je peux dire « le mot de la fin » : c’est de ne pas laisser notre environnement se dégrader. Il est encore temps de changer nos pratiques pour qu’elles soient plus vertueuses. N’attendons pas, faisons le nécessaire pour vivre en symbiose avec la nature.
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