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J’ai fais un BAC PRO CGA, puis un BTS ACSE. Par la suite, j’ai travaillé deux ans sur une exploitation agricole. Je me suis installée avec maman en 2009 sur la ferme familiale, qui comptait 86 hectares de SAU et 25 vaches laitières. Quand je me suis installé, je ne voyais que par la charrue, et maintenant quand je regarde je n’ai même plus de charrue chez moi. Quand tu es jeune, tu t’installes, tu vois des gros tracteurs puis maintenant je me dis que j’en avais pas forcément besoin.
Tu vois l’agriculture d’une autre manière avec l’expérience.
Aujourd’hui, j’ai bien développé l’exploitation : nous sommes à 148 ha, avec 90 vaches et un poulailler de poules pondeuses. J’ai de l’orge, du blé, du maïs, du colza et du pois. Je faisais du TCS jusqu’à l’an dernier, je suis passé en semis direct en 2021 avec AgroLeague comme partenaire. Baptiste (agronome AgroLeague) m’a conseillé de me lancer avec du strip-till, je l’ai écouté et même personnalisé la machine. Ça m’a permis de gagner un temps considérable sur la ferme mais aussi d’économiser du carburant.
Pourquoi faire du semis direct ?
On laisse les plantes faire le travail toutes seules : elles enrichissent la vie du sol. On passe moins de temps sur les champs, plus avec notre famille, et nos machines tiennent plus longtemps. Alors le calcul est vite fait.
Avec ma mère, on fait des couverts depuis 2006. On est sur une zone vulnérable, donc on a commencé comme tout le monde par faire de la moutarde, puis on s’est dit qu’on pouvait développer les couverts et en profiter au maximum, alors on a commencé à faire de la féverole, des pois, de l’avoine brésilienne, de la trèfle graminée (seigle, avoine, ou triticale).
J’ai d’abord commencé à faire des couverts achetés mais ça ne couvrait pas suffisamment le sol, je me suis dit que je devais faire des couverts avec des bonnes compositions pour que ça fonctionne. Sur une parcelle non couverte, on constate une vie biologique moins importante, alors ça me rassure, on sait qu’on est sur la bonne voie. Surtout avec la sécheresse, on s’est rendu compte de l’importance d’un sol couvert, qui subissait moins les conséquences des aléas climatiques.
Qu'est-ce qu'AgroLeague t'apporte au quotidien ?
J’ai simplement fait des recherches sur le semis-direct et je suis tombée sur la page Facebook. J’ai pris contact avec un animateur de la League par le biais du site et je me suis lancée dans l’aventure directement. Ça faisait déjà 4-5 ans que je me renseignais, j’avais juste besoin d’un coup de pouce, et je l’ai eu. :)
Avec AgroLeague j’ai fais des analyses de sol: elles nous ont permis d’identifier des pistes d’améliorations : Baptiste fait toujours ses commentaires, on en reparle et on définit une stratégie ensemble. Baptiste a beaucoup de connaissances, il est très pédagogue : il n’hésite pas à prendre du temps pour expliquer les points bloquants. Mes apprentis ont grâce à lui compris ce qu’ils ont vu à l’école, mais sous forme pratique.
Ce que la League m’apporte au quotidien ce sont des réponses à mes questions : Baptiste et toute l’équipe est super réactive. Et puis on profite de la communauté en ligne et des agriculteurs AgroLeague qui partagent leurs expériences sur la plateforme! Si on peut éviter de recommencer les mêmes erreurs, c’est déjà ça de pris.
On a même accueilli un tour de plaine à la maison au sujet des strip-tills et ça s’est super bien passé. En tant qu’hôte j’ai pu échanger avec les participants et on en ressort toujours plus fort et surtout plus expérimenté.
Pour être tout à fait franc, je n’aurais pas évolué aussi vite sans la League.
Va falloir qu’on prenne un virage serré au niveau du climat pour notre futur commun. Nous devons adapter nos façons de cultiver. Et surtout,il faut foncer et faire ce qu’on a envie de faire, sans se soucier du regard des autres.
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