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Les produits phytosanitaires, c’est quoi ?
Étymologiquement, “phytosanitaire” signifie “pour la santé des plantes”. Il s’agit de produits chimiques ou organiques qui permettent d’assurer la qualité de la récolte et de limiter les risques de perte de rendement.
En agriculture, les produits phytosanitaires, ou les produits phytopharmaceutiques, sont plus communément appelés pesticides.
Les produits phytosanitaires peuvent être regroupés en 3 familles :
- Les produits contre les ravageurs (insecticides, fongicides etc…)
- Les produits contre les adventices (herbicides),
- Les produits régulateurs de la croissance des plantes
Les produits de lutte contre les ravageurs (insecticides et fongicides et autres)
Il existe 6 types de produits phytosanitaires spécialisés dans la lutte contre les nombreuses espèces de ravageurs :
- Les insecticides
- Les fongicides
- Les nématicides
- Les molluscicides
- Les rodenticides et taupicides
LES INSECTICIDES
On utilise les insecticides pour lutter contre les dégâts causés par les insectes et les maladies virales qu’ils peuvent transmettre aux plantes. En effet, certains insectes, les pucerons principalement, peuvent transmettre des agents pathogènes, comme des virus. Cela engendre des maladies comme la JNO (jaunisse nanisante de l’orge).
Exemples de ravageurs ciblés par les insecticides :
- Pucerons : pucerons des céréales, pucerons verts, pucerons cendrés…
- Coléoptères : zabre des céréales, charançons…
- Lépidoptères : noctuelles, pyrales…
Exemples d’insecticides :
- Produits de synthèse : organochlorés (dichloro-diphényl-trichloréthane, ou D.D.T.), organophosphorés (malathion), carbamates
- Produits d’origine naturelle : spinosad, nicotine, pyréthrinoïdes (dérivés du chrysanthème), huiles essentielles, bactéries…
Mode d’emploi des insecticides :
- Ingestion : le produit, posé à la surface de la plante, est ingéré par le ravageur (lorsqu'il mange la plante) et le tue
- Contact : le produit rentre dans le système du ravageur et le tue
- Gazeux : le produit rentre dans le ravageur via les voies respiratoires et le tue
- Systémique : le produit rentre dans le système de la plante par contact direct et est transporté par la sève vers les différents organes, cette sève devient nocive pour le ravageur
LES FONGICIDES
Les produits fongicides luttent contre les maladies causées par les champignons et les pourritures.
Exemples de ravageurs ciblés : les champignons parasitaires : fusariose, oïdium, mildiou, sclérotinia…
Exemple de fongicides :
- Produits de synthèse : triazoles, imidazoles, pyrimidines…
- Produits d’origine naturelle : Cuivre ou oxyde de cuivre, soufre, huiles essentielles d’orange, nématodes…
Mode d’emploi des fongicides :
- Systémique : le produit rentre dans le système de la plante par contact direct et est transporté par la sève vers les différents organes, cette sève devient nocive pour le champignon
- Fongistatique : le produit arrête ou empêche la croissance ou le développement du champignon, mais sans le tuer
- Antisporulant : le produit empêche le champignon de former des spores, et donc de se multiplier
LES BACTERICIDES
Les bactéricides permettent de lutter contre certaines bactéries qui causent des maladies.
Exemples de ravageurs ciblés :
- Bactériose des glumes
- Bacillus anthracis, bactérie du charbon
- Feu bactérien
Exemples de bactéricides : composés du cuivre, virus anti-bactérien
Mode d’emploi des bactéricides : traitement au sol (granulé, suspension concentrée)
LES NEMATICIDES
Les nématodes sont des vers invisibles à l'œil nu. Ils vivent dans les sols et peuvent se nourrir des racines des plantes, les affaiblissant. Bien qu’on ne les voit pas, leurs dégâts peuvent être dramatiques. Même si certaines espèces sont efficaces pour lutter contre des ravageurs, d’autres sont vraiment nuisibles pour la plante. On les combat alors grâce aux produits nématicides.
Exemples d’espèces de nématodes nuisibles pour la plante : Heterodera avenae, Pratylenchus spp
Exemple de nématicides :
- Produits de synthèse : isocyanate de méthyle, fosthiazate…
- Produits d’origine naturelle : bactéries, extraits de plantes…
Mode d’emploi des nématicides : traitement au sol (granulé, suspension concentrée)
LES MOLLUSCICIDES
Les molluscicides luttent contre les mollusques ravageurs de végétaux.
Exemples de ravageurs ciblés : limaces et escargots principalement
Exemple de molluscicide : phosphate ferrique
Mode d’emploi des molluscicides : traitement au sol (granulé)
LES RODENTICIDES ET TAUPICIDES
Les taupes et les rongeurs sont des ravageurs terribles. Lorsqu’ils envahissent une parcelle, celle-ci se couvre de trous et de monticules de terre. Les petits mammifères rongent les racines et les feuilles des plantes, les empêchant de croître.
Exemples de ravageurs ciblés : Mulots, campagnols, rats, taupes…
Exemples de rodenticides et de taupicides : Phosphure d'aluminium, phosphure de zinc
Mode d’emploi des rodenticides et taupicides :
- Anti-coagulant : le produit limite les capacités de coagulation du sang du nuisible
- Neurotoxique
Les herbicides : produits de lutte contre les adventices
Les produits de lutte contre les adventices représentent 45% des utilisations de produits phytosanitaires en 2020 en France. Communément appelés herbicides, ils sont utilisés afin d’empêcher la concurrence des “mauvaises herbes” avec la culture principale. Un exemple très connu d’adventice est le ray-grass anglais.
Les herbicides sont pulvérisés sous forme liquide sur la plante et agissent de différentes manières :
- Ils peuvent être assimilés par l’adventice via son système racinaire après absorption par le sol (mode d’action radiculaire ou racinaire). Le produit est ensuite transporté par la sève vers les organes cibles.
- Ils peuvent être assimilés directement par les feuilles (mode d’action foliaire) et agissent par contact, c’est-à-dire en détruisant les organes touchés, ou de manière systémique, c’est-à-dire en rentrant dans la feuille et en étant transporté dans l'ensemble de la plante .
Les herbicides sont appliqués de manière préventive, avant la levée des adventices, ou de manière curative, lorsque les adventices ont déjà levé. Ces derniers sont souvent des herbicides sélectifs, qui ne visent que les adventices, sans endommager la culture.
Il existe aussi des herbicides totaux, qui agissent contre toute plante qu’ils touchent. L’exemple le plus connu est le glyphosate, ou round up. Il fonctionne par mode d’action foliaire et est systémique. Il agit en bloquant la chaîne de synthèse des précurseurs d’acides aminés essentiels pour le fonctionnement de la plante, notamment pour la photosynthèse. Bien que son utilisation soit polémique, c’est encore l’herbicide le plus efficace et le plus réglementé, notamment en agriculture de conservation des sols.
Les phytos gérant la croissance des plantes
Certains produits phytos, appelés régulateurs de croissance, permettent de réguler la croissance des plantes. Selon l’Agreste, ils représentent un peu moins de 5% des utilisations en France (en 2019).
Ils sont utilisés pour influencer les processus de vie des plantes, sans nuire à celle-ci d'un point de vue agronomique. Ils entraînent souvent une modification de la morphologie et de la structure de la plante.
Voici quelques exemples d’utilisation de ces régulateurs de croissance :
- raccourcir les pailles afin d’éviter la verse due aux intempéries,
- réduire la chute prématurée des fruits en vergers, ou contrôler leur taille,
- inhiber la germination des pommes de terre.
Les produits autorisés en Bio ou de biocontrôle sont-ils des “phytos” ?
Malgré ce que l’on peut croire, l’agriculture biologique n’a pas un Indice de Fréquence de Traitement égal à 0. Plusieurs produits phytopharmaceutiques, d’origine naturelle, sont aussi homologués en AB.
L’exemple le plus connu est la bouillie bordelaise, composée de cuivre, de chaux et d’eau. Utilisée surtout de manière préventive comme fongicide dans les vignes, elle est cependant efficace pour toutes les cultures. Attention, son dosage reste réglementé et comptabilisé dans l’IFT, au même titre que les phytos de synthèse.
Les produits phytosanitaires incluent aussi certains produits de biocontrôle. De plus en plus conseillés et utilisés, ces produits permettent de limiter le recours aux produits de synthèse à risques toxiques ou écotoxiques, et facilitent les mécanismes de défense naturels des plantes et les intéractions bénéfiques entre les êtres vivants du milieu.
Il existe 4 familles de solutions de biocontrôle :
- Les macro organismes (comme les nématodes, les insectes auxiliaires ou encore les acariens). Un exemple emblématique est la coccinelle (parfois lâché dans les champs) qui est un prédateur naturel de pucerons. Les macro-organismes ne sont pas vraiment considérés comme des produits phytosanitaires, mais sont une catégorie de biocontrôle importante.
- Les microorganismes (bactéries, virus, champignons) : la bactérie Bacillus thuringiensis par exemple produit une toxine qui freine le développement des chenilles, voire les élimine.
- Les médiateurs chimiques (dont les phéromones). Par exemple, des hormones sont parfois placées dans les vergers et agissent par confusion sexuelle en perturbant le cycle reproducteurs de certains ravageurs (insectes)
- Les substances naturelles (d’origine minérale, animale ou végétale) : elles sont souvent des huiles essentielles, des extraits de plantes … Par exemple, les huiles de citron ou d’orange sont utilisées comme anti-insectes.
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Composition et risques des produits phytosanitaires
Du soufre à l’arsenic en passant par des extraits de plantes, la lutte chimique contre les ravageurs existe depuis des millénaires. L’usage des phytos s’est accentué au XIXe siècle avec l’arrivée des produits de synthèse.
Un produit phytosanitaire est composée :
- d’une substance active
- d’adjuvants
En cas de mauvaise utilisation, certains produits phytopharmaceutiques peuvent présenter un danger pour l’environnement ou la santé. Tout comme un médicament, c’est sa mauvaise utilisation qui rend le produit dangereux !
Une substance active et des adjuvants
Un produit phyto se compose d’au moins une substance active et d’adjuvants. Il faut distinguer le produit de la ou les substances actives qu’il contient.
En effet, c’est la substance qui exerce l’action phytopharmaceutique du produit sur la plante ou le nuisible.
Une substance active peut être :
- chimiques de synthèse (exemple : le glyphosate)
- organiques de synthèse (exemple : les carbamates).
- organiques naturelles (exemple : un extrait de plante)
- minérales naturelles (exemple : le sulfate de cuivre)
- des micro-organismes (exemple : des bactéries ou des nématodes).
Ensuite, la substance active peut être accompagnée d’un ou plusieurs adjuvants. Ils permettent de faciliter l’utilisation du produit en lui donnant certaines propriétés physiques. Par exemple, un liant permet de rendre le produit fluide, un solvant comme le N-méthyl-2-pyrrolidone permet de rendre une substance solide en un produit liquide…
Danger des produits phytosanitaires pour la santé : risques de toxicité
Selon une étude de l’INRAe, le sang d’un Français contient presque toujours des traces minimes de pesticides. En effet, malgré leur efficacité indispensable en agriculture, les phytos restent des produits potentiellement dangereux pour la santé. Plusieurs sont suspectés de provoquer des intoxications, allant jusqu'à des maladies graves ou chroniques.
Il faut donc connaître les risques pour s’en protéger au mieux. Il faut éviter tout contact des produits avec la peau et le visage.
Les risques liés à la manipulation de produits phytosanitaires sont de deux ordres :
- Intoxication aiguë : elle est due à une exposition lourde et unique au produit, et va des maux de tête et irritations légères à des troubles plus graves : nerveux, musculaires, cardio-vasculaires…
- Intoxication chronique : elle se traduit par des contaminations légères ou passagères répétées, entraînant une accumulation dans l’organisme. Les effets à long terme sont variés : cancers, altérations génétiques, maladies neuro- dégénératives…
Cependant, la profession agricole ne présente pas plus de cancers que les autres professions. Certains cancers sont tout de même plus fréquents chez les agriculteurs et certaines pathologies sont reconnues comme maladies professionnelles.
Dangers des produits phytosanitaires pour l’environnement : risques d'écotoxicité
Selon l’INRAe, près de 75% de la surface agricole mondiale est touchée par la pollution des produits agricoles. En effet, les sols agricoles sont travaillés et donc soumis à la lixiviation et à la fuite des eaux contaminées. Or, tout être vivant peut être affecté, directement ou via l’impact sur leurs sources de nourriture ou leur habitat.
Cependant, aucun indicateur global permet de mesurer l’impact des pesticides sur l’état de l’environnement. Selon le Ministère de l'Environnement, certains indicateurs comme l’indice d’évolution de la présence des pesticides dans les cours d’eau (IPCE) sont des moyens d’évaluation de l’état de pollution des eaux par les pesticides. Il n’est cependant pas suffisant.
Les produits sont évalués par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Les produits phytosanitaires les plus toxiques sont étiquetés et la réglementation prend en compte les connaissances scientifiques sur chaque produit. Ainsi, les indications permettent de mettre en œuvre les bonnes pratiques d’utilisation des pesticides.
Utilisation des “phytos” en agriculture
En 2013, les quatre premiers pays consommateurs de produits phytosanitaires étaient alors les États-Unis, le Brésil, le Japon et la France. En 2022, la France est 7e du classement.
Cependant, on observe une hausse mondiale de l’utilisation des pesticides depuis plusieurs années.
Les indicateurs qui permettent d’évaluer son utilisation de phytos
Afin d’évaluer son utilisation de phytosanitaires, plusieurs indicateurs existent.
Le plus utilisé est l’Indice de Fréquence de Traitement. Il compte le nombre de doses de références de phytos utilisées à l’hectare pour une campagne culturale.
D’autres indicateurs sont aussi proposés par la Commission Européenne ou les ministères. Par exemple :
- Le HRI 1 comptabilise le nombre de molécules actives selon leur dangerosité pour la santé,
- Le NODU évalue l’intensité de traitement selon les quantités vendues.
Consommation des produits phytosanitaires en système conventionnel
L’agriculture conventionnelle rassemble des pratiques utilisant beaucoup de produits phytosanitaires. On considère généralement que l’IFT d’une exploitation céréalière en conventionnelle peut atteindre 4 à 7.
En effet, les pratiques héritées de l’après-guerre poussent parfois à traiter systématiquement ou par prévention. Mais de plus en plus d’agriculture se tournent vers l’innovation pour s’appuyer sur des leviers agronomiques, et non plus chimiques.
Consommation des produits phytosanitaires en agriculture de conservation
L’agriculture de conservation des sols rassemble des pratiques agricoles reposant sur 3 piliers :
- le non labour,
- la mise en place d’un couvert végétal,
- la mise en place d’une rotation longue et équilibrée des cultures.
L’ACS permet, grâce à des leviers économiques, de réduire l’IFT en céréales entre 1 et 3. Ces leviers passent par la substitution des produits chimiques, par exemple par des produits de biocontrôle, ou par une transformation à l’échelle de l’agrosystème, dans les rotations et les pratiques à long terme.
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Réglementation en vigueur et précautions d’emploi
Un produit phytosanitaire ne peut être commercialisé en Europe que si il a été homologué et autorisé sur le marché. Son utilisation doit alors se faire selon une réglementation stricte.
Des plans d’encadrement comme Ecophyto II permettent la gestion et la réduction de l’utilisation des phytos, et une certification doit être obtenue pour pouvoir les utiliser à des fins professionnelles.
L’homologation d’un produit
Les produits phytosanitaires sont dangereux en cas de mauvaise utilisation. C’est pourquoi leur autorisation est réglementée. En Europe et dans la plupart des pays, ils doivent être homologués et obtenir une Autorisation de Mise sur le Marché (ou AMM) pour être utilisés.
Cette homologation a lieu en plusieurs étapes, que l’on peut simplifier comme ceci :
- Analyse de la substance pour comprendre et maîtriser le fonctionnement du pesticide,
- Tests physico-chimiques pour vérifier que le produit phytosanitaire n’est pas toxique. Cette étape permet de connaître les risques liés à son utilisation.
- L’ANSES valide enfin les tests et procure une AMM. Le produit est alors autorisé pour un ou plusieurs usages précis, définis par une plante cible , un parasite cible et un type de traitement.
Globalement, il faut environ 10 ans pour qu’un produit phytosanitaire soit homologué, et entre 2 et 4 ans à partir de la dépose de dossier pour qu’un phyto soit autorisé à l’usage. Parfois, il est nécessaire d’avoir des dérogations spécifiques d’usage d’un pesticide pour un type d’utilisation.
Ecophyto et Certiphyto
Malgré une réglementation stricte, des plans d’action publique tentent de réduire l’usage de produits phytosanitaires afin de limiter au maximum leur impact environnemental.
Par exemple, depuis le Grenelle de l’Environnement en 2008, la France a mis en place le plan Ecophyto. Son but est d’encadrer l’utilisation de phytos pour la diminuer de 50% en 2025. Plusieurs actions sont créées pour atteindre cet objectif en accompagnant les exploitations dans leur transition (par exemple le réseau DEPHY).
En 2015, le plan Ecophyto a été révisé. Il a alors été décidé que tout professionnel ayant un lien avec l’utilisation de phytos devrait posséder un Certificat Individuel de produits phytopharmaceutiques, ou Certiphyto. Ce diplôme atteste de sa capacité à bien utiliser les phytos et est délivré par les DRAAF, après une formation.
Conseil stratégique phytosanitaire
Depuis début 2023, les agriculteurs doivent prouver qu’ils ont reçu un diagnostic d’exploitation et une activité de conseil stratégique pour l’utilisation des phytos.
Ce Conseil Stratégique Phytosanitaire (CSP) doit avoir lieu 2 fois au moins par période de 5 ans, via une structure de conseil agréée : par exemple la chambre d’agriculture ou un conseiller privé agréé.
Bonnes pratiques des produits phytos
Pour limiter les risques lors de l’utilisation des produits phytosanitaires, des bonnes pratiques sont à respecter :
- Porter des équipements de Protection Individuels lors du transport et de l’utilisation des phytos : gants, combinaison, masque, lunettes, bottes étanches.
- Stocker les produits phytosanitaires dans des armoires ou des locaux adaptés qui ferment à clé, et trier les produits selon leur toxicité. C'est une condition pour certaines aides de la PAC !
- Prendre connaissance de l’étiquette du produit et des risques indiqués avant toute utilisation,
- Éviter de boire, manger ou fumer pendant l’utilisation des produits phytosanitaires.
- Respectez les doses homologuées et les usages des phytos. Par exemple, évitez les sur-mélanges et utilisez un pulvérisateur ou du matériel adapté.
- Régler correctement son pulvérisateur : orientation et débit des buses, écartement … Un passage plus efficace permet de réduire jusqu’à 30% la quantité pulvérisée.